Chainlink : une infrastructure essentielle pour la tokenisation, selon Grayscale
Le principe de tokenisation appliqué à la blockchain redessine les frontières du marché des actions traditionnelles. Une dynamique pleine de promesses, qui pourrait faire émerger des projets crypto comme Chainlink (LINK).
Chainlink : le futur champion de la tokenisation ?
L'interconnexion accélérée entre le secteur des cryptomonnaies et la finance traditionnelle prend de nombreuses formes, comme par exemple le principe de tokenisation des actifs du monde réel (RWA) permettant d'émettre des titres numérisés sur la blockchain.
Une innovation surveillée de près par certains acteurs de premier plan, comme le leader mondial de la gestion d'actifs BlackRock avec son fonds BUIDL. Et pour cause, ce marché émergent de la tokenisation actuellement estimé à 35 milliards de dollars ne représente qu'une infime fraction de son potentiel à venir.
✍️ Qu'est-ce que la tokenisation et quels secteurs transforme-t-elle ?

Estimation de la tokenisation par rapport aux marchés traditionnels
Un bilan dressé par la société crypto de gestion d'actifs Grayscale, dans le cadre d'un rapport sur le potentiel du projet Chainlink (LINK) à profiter de cette évolution pour s'imposer comme un acteur central de la mise en lien des fonctionnalités de la blockchain avec la finance traditionnelle.
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Chainlink représente l'interface essentielle entre la crypto et la finance traditionnelle — entre le monde on-chain et le monde off-chain. Grayscale pense que la suite de technologies logicielles de Chainlink deviendra centrale pour de nombreuses applications de la technologie blockchain, y compris la tokenisation et la finance décentralisée (DeFi).
Bien plus que l'oracle par défaut de la DeFi
Il faut bien comprendre que la taille actuelle du marché de la tokenisation ne représente que 0,01 % de la valeur totale des titres mondiaux à revenu fixe — obligations et autres produits de dette — et des actions traditionnelles. Autant dire que le potentiel apparaît comme immense.
Dans ce contexte, la palette technologique de Chainlink va désormais bien au-delà du simple oracle destiné à fournir des informations fiables aux blockchains. En effet, Grayscale y voit bien plus « un middleware modulaire qui permet aux applications on-chain d'utiliser en toute sécurité les données off-chain d'interagir entre les blockchains et de répondre aux besoins de conformité de niveau entreprise. »
🗞️ La tokenisation devient « une priorité majeure » pour la SEC
Comme ne manquent pas de le rappeler les analystes de Grayscale, l'offre de Chainlink s'impose déjà comme « l'oracle par défaut pour la finance décentralisée (DeFi) ». Et ses fonctionnalités associées, comme le protocole d'interopérabilité inter-chaînes (CCIP) ou son Automated Compliance Engine (ACE), offrent également des outils de gestion et de transfert compatibles avec les exigences KYC/AML.

Évolution des transferts hebdomadaires de tokens avec le CCIP de Chainlink
De plus, il n'existe pas vraiment de concurrents directs à Chainlink, si ce n'est sur certains points uniques et bien spécifiques ou du côté des blockchains non-EVM (Ethereum Virtual Machine) qui semblent privilégier d'autres protocoles.
Il semble important de préciser que ce rapport intervient alors que Grayscale attend toujours que la SEC approuve la demande de conversion de son Chainlink Trust en un véritable ETF spot négocié sur la bourse NYSE Arca sous le ticker GLNK.
50 € de BTC offerts avec le code FINST50 après 5 000€ tradés en novembre*Source : Grayscale
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