David Sacks accusé de conflits d'intérêt, il nie en bloc : « Il n'y a rien à révéler »
David Sacks, conseiller de la Maison Blanche pour l'IA et les cryptos, dénonce une enquête du New York Times publiée le 30 novembre dans laquelle le journal l'accuse d'avoir façonné des politiques qui profiteraient à ses investissements personnels. Le responsable a engagé un cabinet spécialisé en diffamation.
Une enquête de cinq mois du New York Times sur David Sacks
Le New York Times a publié le 30 novembre un article dénonçant des conflits d'intérêts potentiels chez David Sacks. Après avoir enquêté 5 mois sur son cas, le journal reproche au conseiller IA et crypto de Donald Trump d'avoir conservé 708 investissements dans la tech (dont 449 liés à l'IA et 20 aux cryptomonnaies) tout en ayant le pouvoir d'influencer les politiques gouvernementales qui peuvent directement augmenter leur valeur.
Parmi les griefs que cite le quotidien américain : David Sacks a notamment donné son soutien au GENIUS Act sur les stablecoins ; alors que BitGo, une fintech dans la DeFi et les crypto qu'il a en portefeuille, se préparait en même temps à une introduction en bourse de plusieurs milliards de dollars.
L'article mentionne aussi son rôle dans l'assouplissement des restrictions sur les exportations de puces, qui pourrait générer 200 milliards de dollars de ventes supplémentaires pour des fabricants comme Nvidia.
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David Sacks a réagi sur X en partageant notamment une lettre de 6 pages rédigée par Clare Locke, son cabinet d'avocats spécialisé en diffamation. Il accuse le Times d'avoir mobilisé cinq reporters pour bâtir un récit biaisé.
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Chaque fois que nous démentions une accusation, le New York Times passait à l'allégation suivante. C'est pour ça que cette histoire s'est éternisée pendant cinq mois. (...) Quiconque lit attentivement l'article peut constater qu'ils ont assemblé un tas d'anecdotes qui ne corroborent pas le titre.
Selon lui, les enquêteurs se sont acharnés :
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Malgré leurs changements constants de position, le New York Times n'a jamais voulu revoir sa position initiale et admettre que je n'avais aucun conflit d'intérêts à révéler.
La défense de David Sacks
En plus de dénoncer que le New York Times ait « inventé de toutes pièces un dîner avec un PDG d'une grande entreprise technologique », mais aussi « des promesses infondées au Président », la défense de David Sacks repose sur des désinvestissements.
Avant sa prise de fonction, lui et Craft Ventures, sa société de capital-risque, ont vendu pour plus de 200 millions de dollars d'actifs crypto, dont du Bitcoin, de l'Ether, du Solana, ainsi que des actions Coinbase et Robinhood. En juin, il a aussi cédé ses participations dans xAI, Meta, Amazon et Taiwan Semiconductor Manufacturing.
Selon des lettres de dérogation éthique fournies par ses avocats, il avait désinvesti plus de 99 % de ses avoirs susceptibles de créer des conflits, les participations restantes représentant moins de 0,1% du total.
Ainsi, la lettre de Clare Locke accuse le journal d'avoir « ignoré délibérément » ces informations pour maintenir sa narration. Le New York Times n'a pas encore répondu publiquement à ces accusations.
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